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" Labyrinthique.

C’est le mot qui vient à l’esprit lorsqu’on sort d’une rencontre avec Ludovic Gaudry.

Parce que l’homme vous désoriente. Pas volontairement, mais tout simplement en raison du fait qu’il touche à une diversité de domaines peu habituelle et que son esprit donne l’impression de tourner plus vite que pour le commun des mortels. Inventeur, réalisateur, cinéaste , informaticien, décorateur... Il touche à tout cela mais pas en dilettante.

Au contraire, la rigueur et l’exigence dont il fait preuve dans ces multiples univers ne se démentent jamais. Il le reconnaît lui-même: il est un éternel insatisfait.

Mais Ludovic Gaudry est de ces gens qui, par les objectifs élevés qu’ils se fixent, entraînent du monde derrière eux. Dernièrement, c’est sur Noir qu’il a joué ce rôle. Noir est le titre d’un court métrage de douze minutes qui a été diffusé dans le cadre du dernier festival de Cannes.

Réalisé dans la région dijonnaise, ce film met en scène le musicien et compositeur local Daniel Fernandez, dans le rôle d’un tueur à gages d’un genre très particulier, mais sur lequel nous n’en n’écrirons pas plus. Hommage à la grande tradition des films « noirs » du cinéma des années quarante-cinquante, il serait inconvenant d’en livrer ici la clé. Ludovic Gaudry l’a réalisé à partir d’un scénario écrit par Nicolas Vernet et en collaboration avec ce dernier, dans le cadre de Rêves d’Histoires Production. Noir a, depuis, été présenté à Los-Angeles et en Corée du Sud.


Rêves d’Histoires, structure, créée par Ludovic Gaudry avec son ami Olivier Dumay va d’ailleurs évoluer très prochainement selon deux axes en se muant, d’une part, en société classique de production cinématographique et, de l’autre, en conservant une dimension associative pour former de jeunes équipes de tournage de documentaires.

Voilà déjà de quoi remplir l’existence d’un honnête homme mais ramené à l’échelle du monde de Ludovic,c’est presque anecdotique ! Né il y a 47 ans à Dijon, dans le quartier de la Maladière, au sein d’une famille dijonnaise depuis des temps qu’on n’ose qualifier d’immémoriaux, il a beaucoup travaillé dans l’évènementiel, notamment au sein de la société Gringos Production et puis aussi pour son propre compte, avec Virtual Control, qu’il avait créée en 2000. Avec Gringos Production, Ludovic Gaudry s’est retrouvé à concevoir des structures évènementielles dans un contexte totalement improbable : des bases de l’ONU installées en ex-Yougoslavie dans les années quatre-vingt-dix, lorsque ce pays s’est disloqué. «On mettait en place, se souvient-il, des foyers pour les soldats mais qui devaient représenter la France et permettre de vendre des produits français à des militaires, américains pour beaucoup. Ma spécialité, c’était les lumières et la mise en valeur de lieux par ce biais ». Le dijonnais met son talent dans le domaine à l’œuvre dans ce contexte très particulier, qui lui permet, au passage, de bénéficier d’un statut de personnel de corps diplomatique ! Mais il aura aussi l’occasion d’exercer ce talent, quelques années plus tard, lors des Jeux Olympiques à Athènes, en 2000, avec sa société, Virtual Control. « On m’a alors demandé de mettre en lumière le site d’Athènes». Un formidable terrain de jeux et d’expérimentations pour ce concepteur qui manie les technologies comme d’autres jouent aux osselets.

Avec des partenaires dijonnais dans le design, il conçoit des projecteurs aux formes inédites et concrétise ce projet à 2 millions d’euros. Les techniques de la lumière et de l’image constituent alors son ordinaire. « De manière générale, dans tous les projets que je mène, je ne sais pas faire petit, reconnaît Ludovic Gaudry. Ce n’est pas de la prétention ! C’est juste une façon de penser. Le pire c’est qu’au quotidien, si vous me demandez d’aller remplir un formulaire administratif basique à la mairie, je vais me “planter”, et, à côté de ça, je suis capable de mener d’énormes projets de bout en bout, avec beaucoup de rigueur. J’ai, par exemple, été capable de mettre en place toute la charte électrique de la base de l’ONU

Je suis très strict avec moi-même et avec les autres mais je défends aussi les gens qui travaillent avec moi. Je sais reconnaître la valeur. C’est ce qui fait que les gens vous suivent...» Il y a quelques années, il a également réalisé un bloc opératoire entièrement automatisé pour une... clinique vétérinaire sur l’agglomération dijonnaise. « J’ai un cursus très large, j’apprend constamment, souligne-t-il. Par le passé, j’ai géré des lignes de fabrication chez Peugeot, l’électricité me passionne depuis que j’ai l’âge de 8 ans. J’ai réalisé mon premier moteur électrique à 11 ans. En fait, ma vraie passion serait d’être dans un laboratoire de recherche ». Aujourd’hui, il développe toujours des équipements technologiques, mais pour son compte, conscient de la difficulté à protéger des innovations. Sa grande affaire du moment, c’est le documentaire intitulé De l’ombre à la lumière, un 52 minutes qui relate l’aventure d’une femme non-voyante âgée de 50 ans qui a réalisé un ultra-marathon de 260 kilomètres, à travers le désert du Kalahari, en Namibie, au Sud du continent africain. La commercialisation de ce documentaire auprès de grandes chaînes de télévision permettra d’ailleurs de financer l’évolution de Rêves d’Histoires en société de production.

« Ce film est réalisé en anglais, poursuit Ludovic Gaudry, ce qui permet d’intéresser des chaînes comme National Geographic». Il croit beaucoup dans le travail en commun autour de projets de ce type, en conjuguant des talents très divers. Il évolue d’ailleurs au sein d’un collectif, à Dijon, qui rassemble un artiste peintre, des graphistes, un spécialiste des effets spéciaux... « Quand je croise un jeune qui à une envie réelle, je ne m’intéresse pas à ses diplômes. On peut lui donner sa chance au niveau de notre collectif, à partir du moment où il n’a pas peur de voyager, de sortir de cadres un peu trop classiques. On a, sur la région, un potentiel créatif énorme qu’on laisse trop souvent partir à l’étranger. J’ai vraiment envie de faire travailler les gens, ici ». Aujourd’hui, gardant un oeil sur l’activité cinématographique au sens large, Ludovic Gaudry considère qu’il y a une vraie carte à jouer dans le domaine du documentaire, un genre où les productions françaises sont reconnues mondialement. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir aussi en tête une série de fiction. On vous l’a dit :

il est labyrinthique."

 

Berty Robert

(le rédacteur en chef du Journal du Palais)

Filmmaker . Chef Opérateur .Réalisateur

A propos...

                               C.V. Ludovic GAUDRY

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FILMOGRAPHIE :

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RÉALISATEUR :

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2017 : Reportage archive provoqué  cinémathèque Jean DOUCHET (F.I.A.F.)

2017 : En Co-réa le court métrage "Doggy Bague"

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2016 : Publicité Pub Kilkenny

2016 : Pilote "Les contes perdus"

2015 : Documentaire en Picardie

2014 : De l’Ombre à la lumière

2013 : Reportage Enduropale du Touquet sur 3 saisons

2012 : Reportage MX MAGAZINE

2012 : Varm up Eurosport MRH45

2011 : Clip Thierry CAENS

2009 : Reportage  fouilles archéologiques de Mandeure

2010 : Film technique d'anesthésie loco-régionale "Echographiquement  votre"                

2008 : film de sensibilisation sur la douleur « Et si Alice … »

2007 : En Co-réa long métrage "Les fils de l hydre"

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CHEF OPÉRATEUR :

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2017 : Clip Daniel Fernandez" black et negro"

201x : Chromaskey pour le groupe musical MUSE

2015 : Clip "le roi et l'oiseau"

2013 : Clip Daniel Fernandez " Les yeux brulés"

2012 : Pilote" Lobos" 1ere saison

2011 : Plateau caméra pour Les montres VULCAIN en suisse

2014 : Court métrage " Noir" festival de Cannes

2008 : Court métrage "la valise jaune" sélection Cannes

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FORMATEUR:

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2016 : Atelier découverte  pour la cinémathèque Jean DOUCHET

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RÉGISSEUR/TECHNICIEN :

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                  Gestion synchronisation multiples  projecteurs video forte puissance Portugal et France

                  Réalisation plateaux cameras streaming "TED x"

                  Réalisation plateaux cameras "La ferme "pour le Conseil Régional

                  Réalisation plateaux cameras   Chambery « le Phare » pour France bleu (2009)

                  Réalisation plateaux cameras Zénith force aérienne de Dijon

                  Régisseur au Zénith de Dijon pour les Gants d’ Or pour Canal+                 

                  Installation lumière automatisée base militaire ONU à Sarajevo et Mostard      

                  Formateur en authoring dvd pour l’Auditorium de Dijon

                  Son et lumière anniversaire du commissariat à l’énergie nucléaire de Valduc

                  Son et lumière Fontaine Les Dijon

                  Son et lumière Auxonne

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FESTIVAL :

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                  Festival régional de Franche-Comté  PREMIER PRIX « et si Alice … » 2009

                  Festival du film de Cannes « Noir » 2015

                  Festival du film de Cannes « Valise Jaune » 2009

                  Nommé au Festival du film de Marseille(« et si Alice … » 2010

                  Festival du film inter régional d'Épinal « et si Alice… » 2010

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